Commençons par une brève récapitulation de l’histoire de la capoeira, de nos jours à son origine :
- Reconnaissance internationale : Aujourd’hui, la capoeira est plus qu’un simple art martial brésilien. C’est une expression culturelle riche qui comprend la musique, la danse, le jeu et la philosophie, tout en servant de lien avec l’histoire et le patrimoine africains. En 2014, l’UNESCO a déclaré la roda de capoeira, le cercle dans lequel elle est pratiquée, comme Patrimoine Culturel Immatériel de l’Humanité.
- Revitalisation de la capoeira : Au début du 20ème siècle, Mestre Bimba a créé la Capoeira Regional, une nouvelle forme de capoeira qui intégrait des techniques d’autres arts martiaux. Il a ouvert la première école de capoeira légale en 1932, ce qui a contribué à la réhabilitation de la capoeira.
- Interdiction et résistance : Après l’abolition de l’esclavage en 1888, la capoeira a été interdite par le gouvernement brésilien qui craignait qu’elle ne soit utilisée pour la rébellion. Cependant, elle a continué à être pratiquée en secret, souvent associée à des activités criminelles.
- Développement au Brésil : La capoeira a pris forme parmi les esclaves au Brésil comme une forme de résistance. Sous le couvert de la danse et de la musique, les esclaves ont développé des techniques de combat pour se défendre et éventuellement résister à leurs maîtres. La capoeira était aussi un moyen pour les esclaves de maintenir leur culture et de renforcer leur esprit de communauté.
- Origines Africaines : Les racines de la capoeira remontent à l’Afrique de l’Ouest, notamment en Angola. Les africains capturés et amenés au Brésil au 16ème siècle ont apporté avec eux leurs danses, leurs musiques et leurs cultures, qui ont joué un rôle crucial dans le développement de la capoeira.
Retournons maintenant à la description de la capoeira aujourd’hui :
Le cœur de la capoeira est la « roda« , un cercle formé par les participants. Au sein de cette roda, une symphonie de divers instruments résonne, une voix mène le chant, et les autres répondent en harmonie, rythmant le tout en applaudissant au son des tambours.
Au centre du cercle, deux capoeiristes entrent en scène, orchestrant une conversation non verbale guidée par la musique. Dans ce dialogue, les éléments de danse, de lutte et de théâtre se fusionnent. L’un des nombreux défis du jeu consiste à se faufiler au centre de la roda pour remplacer l’un des « danseurs-combattants« , favorisant ainsi l’alternance des joueurs.
Chaque capoeiriste met en lumière sa personnalité unique, son caractère et son tempérament, créant une atmosphère dynamique. La roda est un espace d’échange et de respect où chacun peut reconnaître son individualité et celle de l’autre – acceptant sa place au sein du cercle tout en faisant partie intégrante de la communauté qui accueille et valorise chaque participant. Cette fusion de culture brésilienne, d’histoire et d’expression corporelle fait de la capoeira un art martial unique et fascinant à découvrir.

Composant fondamental de la capoeira, la musique intègre chants et instruments. Elle détermine le rythme et le style de jeu pendant la roda de capoeira.
Instrument principal, le berimbau est constitué d’une latte de bois (biriba) portée par un câble en acier en forme de proue et une calebasse utilisée comme une boîte de réverbération. Les autres instruments sont le pandeiro, l’atabaque, l’agogô et le reco-reco.
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La samba de roda est une expression musicale, chorégraphique, poétique et festive. Elle est d’une importance significative dans la culture brésilienne.
Elle trouve son origine vers 1860 comme une manifestation de la culture africaine qui a été produite par les Bahianais sur les terrasses de Candomblé (Salvador), où ils dansaient au rythme de la musique.
Selon la tradition, un danseur de samba danse tout seul au milieu de la roda. Après un certain temps, il invite un des autres participants à le remplacer.
La samba de roda est généralement rythmée par le son du berimbau, du pandeiro et de l’atabaque.
La danse des bâtons, plus connue sous le nom de Maculelê, est une lutte, une danse d’une grande
La danse des bâtons, plus connue sous le nom de maculelê, est une lutte, une danse d’une grande agilité dotée d’une forte puissance d’attaque et de défense.
Afro-indienne, originaire de la ville de Santo Amaro da Purificação, dans l’État de Bahia, le maculelê est une danse ayant une expression dramatique forte.
La principale caractéristique de cette danse est le battement des bâtons les uns contre les autres à certains moments.
Cette danse raconte une histoire qui a eu lieu en Afrique, dans une région du Soudan actuel, où la tribu des Malés a été attaquée par un grand nombre de guerriers de l’ethnie des Macuas.
Cependant, il y avait dans la tribu un guerrier qui s’est joint aux femmes, aux enfants et aux personnes âgées, et tous se sont défendus à l’aide de petits bâtons de bois (appelés lelês en dialecte africain) et ont réussi à vaincre leurs ennemis. Malgré tout, ce guerrier est mort au combat. La légende a franchi les frontières africaines pour arriver au Brésil à bord des navires négriers.
La capoeira permet également d’apprendre à faire des acrobaties. Ce sont des mouvements qui demandent une certaine force, de l’équilibre, de l’agilité et de la souplesse. Mais ils peuvent être exécutés avec de l’entraînement, démontrant ainsi une parfaite maîtrise de son corps.
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